En synergie avec la Fondazione Collegio San Carlo, qui célèbre les 400 ans de sa naissance, Grandezze & Meraviglie accueille dans son calendrier le projet spécial FUS (Fondo Unico per lo Spettacolo – MiC) extra Festival « Modena Capitale dell’Oratorio Musicale ».
En mémoire de la matrice commune qui a donné vie à l’ancien Collège des Nobles de San Carlo et à l’Oratoire de San Carlino Rotondo, lieu privilégié d’exécution des orateurs, le Festival mettra en lumière la riche tradition de l’Oratoire Sacré de Modène du XVIe siècle. Le point culminant sera la reprise de L’Innocenza di Pietro degli Antonii, le seul oratoire survivant de ce compositeur, qui se tiendra jeudi 4 décembre à l’église de San Carlo à Modène. Le projet sera accompagné d’un cycle de conférences au Collège San Carlo qui exploreront la forme de l’oratoire, le cas modenais et l’architecture des lieux d’exécution de ce genre musical.
Les événements:
Lundi 1 décembre à 18h
Siège Fondazione Collegio San Carlo
L’ORATORIO MUSICALE NEL ‘600
Forma, struttura e fortuna
Salutations institutionnelles (Fondazione Collegio San Carlo)
Avec Piero Mioli (Accademia Filarmonica di Bologna)
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Aujourd’hui encore, « oratoire » peut signifier lieu de prière, lieu où prier. Dans le siècle de sa naissance, le récipient est devenu le contenu : « oratoire » était ce qu’on y chantait en priant. Qui n’a pas composé des orateurs au XVIIe siècle, entre Rome et Naples, entre Bologne et Modène? En latin d’abord, puis en italien, sur le thème d’un épisode biblique ou de tel ou tel saint.
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Jeudi 4 décembre à 18h
Siège Fondazione Collegio San Carlo
L’ORATORIO A MODENA
L’Innocenza di Pietro degli Antonii
Salutations de Chiara Albonico (Fondazione Collegio San Carlo)
Avec Teresa Maria Gialdroni (UniRoma2), Matteo Giannelli (Sorbonne Université)
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Grâce au mécénat de Francesco II d’Este (1660-1694), Modène devint un centre de premier plan pour l’exécution des oratorios. Au cours de la conférence seront présentés les répertoires, les musiciens impliqués et les modalités d’exécution des oratorios dans la Modène de Francesco II d’Este.
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Jeudi 4 décembre
Église de San Carlo à 20h30
entrée par invitation
L’INNOCENZA
ORATORIO DI PIETRO DEGLI ANTONII
SULLA DEPOSIZIONE DI CRISTO DALLA CROCE
Titre original “L’innocenza depressa – Oratorio à sei con Stromenti”
(Modena, San Carlo Rotondo, 1686)
Première exécution moderne
Vierge Marie Monica Piccinini soprano
Madeleine Marta Fumagalli mezzosoprano
Saint-Jean-Baptiste Valentina Ferrarese contralto
Nicodemo Alberto Allegrezza tenore
Gioseffo Abarimatia Marco Saccardin basso
Ange Benedetta Zanotto soprano
COMPAGNIA DE VIOLINI
Davide Medas violon II
Domenico Scicchitano violette contreplaqué
Francesca Camagni violette teneur
Giulia Gillio Gianetta violoncelle
Patxi Montero contrebasse
Franco Pavan théorbe
Francesco Monica organe
FRANCESCO BARONI clavecin
ALESSANDRO CICCOLINI violon et direction
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Seul survivant parmi les orateurs composés par Pietro Degli Antonii, L’Innocenza depressa fut composé et exécuté pour le duc Francesco II d’Este en 1686, à l’oratoire de San Carlino Rotondo, bâtiment sacré annexé au complexe de l’église de San Vincenzo. L’Innocence fut très appréciée par ce dernier tant il est vrai que le duc sera le dédicataire de l’Opera Quinta, collection instrumentale de Degli Antonii, imprimée à Bologne en 1686. La considération d’un mécène du calibre de Francesco II D’Este, figure éclectique et en contact avec les plus grands compositeurs de l’époque, rend le travail de Degli Antonii digne de mention. Une étude attentive du manuscrit et du livret, tous deux conservés à la Bibliothèque estense de Modène, met en évidence les caractéristiques précieuses et les grandes singularités de cet oratoire.
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Jeudi 11 décembre à 18h
Siège Fondazione Collegio San Carlo
ARCHITETTURA E MUSICA A MODENA TRA ‘600 E ‘700
Il caso dell’oratori di San Carlo Rotondo
Salutations de Chiara Albonico (Fondazione Collegio San Carlo)
avec Vincenzo Vandelli, Alessandro Bortolani
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Depuis la moitié du XVIIe siècle, Modène subit une profonde transformation urbaine et architecturale consacrée à la définition de la capitale du duché. C’est précisément à cette époque que nous assistons avec le duc Francesco I d’Este à une distinction fondamentale entre les figures impliquées dans ce processus. Les deux figures d’architecte et d’ingénieur de cour deviendront de premier plan dans l’attribution des différentes tâches relatives à la conception et à la direction des grands chantiers de la capitale, en plus d’être une tentative pour former une « école » au service de la cour.
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